Psychosociologue et Ingénieure de Formation, j’ai durant 20 ans travaillé à aider des personnes de tous ordres à s’insérer professionnellement et socialement.
Les dix dernières années, j’ai travaillé au sein d’une grande entreprise publique à conseiller et accompagner des personnes en recherche d’emploi, et à aider des entreprises dans leurs recrutements.
J’ai donc pu constater la dégradation du « marché de l’emploi »: les difficultés de plus en plus grandes pour les candidats à l’embauche à réussir ce véritable parcours du combattant, tandis que les recruteurs durcissent toujours davantage leurs critères.
Parallèlement, le travail en entreprise est devenu de plus en plus stressant, de plus en plus générateur de souffrances, de plus en plus pathogène, jusqu’à susciter de plus en plus de burn-out et de suicides.
Il y avait donc maldonne quelquepart.
D’un côté un parcours devenu surhumain pour « gagner « un emploi, de l’autre des conditions de travail devenues tellement difficiles qu’elles rendent cet emploi inhumain.
Il y avait donc quelque chose à faire .
De mon côté, après avoir travaillé durant 10 ans en CDD ou en vacations dans différentes associations où je m’étais « éclatée », je mourais à petit feu au sein d’une entreprise publique qui s’ingéniait à raboter tout ce qui dépasse, à nier toute compétence personnelle, à saborder toute initiative, et nous faisait travailler dans une telle désorganisation et une telle pression, qu’elle en était totalement inefficace.
Pire encore, pour pouvoir travailler consciencieusement et aider vraiment les personnes dont je m’occupais, il me fallait travailler à contre-courant, au détriment du cadre et des ordres qui nous étaient donnés.
De quoi s’épuiser à la longue.
Ce à quoi se sont rajoutés le harcèlement d’une petite chef incompétente et d’un petit groupe de collègues jalouses, et des problèmes de santé, ce qui a achevé de me faire craquer, et m’a fait prendre la décision.
Je n’en pouvais plus du salariat, du métro-boulot-pas beaucoup dodo-, de cette emprise sur ma vie qu’avait mon travail, qui même si je l’adorais, était en train de me tuer.
L’année dernière, j’ai fini par partir, d’abord pour une formation puis pour un congé sabbatique…
Je suis allée m’installer à mon compte dans le sud avec mon conjoint qui m’attendait depuis des années, et mes deux chats….
Et je renais!
Je sais maintenant qu’on peut reprendre sa liberté, que notre vie nous appartient, que nous ne devons laisser à personne le droit de diriger notre vie, et surtout pas pour un salaire de misère.
Que le salariat n’est pas la seule solution pour gagner sa vie, qu’on n’est pas obligé de dépendre d’un CDI pour vivre, et de se subordonner à un patron pour gagner sa vie.
Je sais que vous qui me lisez, vous vous posez les mêmes questions que celles que je me suis posée avant de sauter le pas. Vous vous dites: c’est bien gentil, mais comment?
Et bien, tout cela s’organise et se prépare, bien sûr.
Je vais vous faire profiter de mon expérience, et de tout ce que j’ai pu lire et récolter comme informations pour vous aider à changer de vie.
Après, ce sera à vous de jouer!
Si vous préférerez rester dans le salariat mais simplement changer de boulot, c’est possible aussi!
Tout est possible du moment que c’est vous qui l’avez décidé, que vous choisissez votre vie et non la subissez!
ENSEMBLE, RETROUVONS LE CHEMIN DE LA LIBERTE!
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Très bon témoignage où l’on sent une analyse mûre, sans rancoeur, exprimée avec assertivité, c’est déjà un phare sur le chemin du mieux vivre.
Merci beaucoup, c’est très gentil! 🙂
Récréation poétique adressée aux homme « spressés ».
L’homme spressé !
Il s’interdit de s’attarder,
De se poser un court instant,
Happé par le mouvement
Et la vitesse de l’élan.
Il ne se voit plus.
La réflexion, ça mange le temps
Pressé d’additionner
A défaut de se multiplier,
De s’épaissir, de s’étoffer,
Il fonce et se défonce
Avide de performance
Sans plus se demander où il va, qui il est
Et pourquoi il est né.
Il veut prendre le train
Tous les trains…
En marche.
Alors, il marche, puis il court.
Il court mais n’avance pas
En vérité, il reste en rade
Sur tous les quais.
Moralité : A trop vouloir se dépasser, on finit par se perdre de vue.
Les prises de conscience mettent du temps à nous bâtir… une sagesse ! Alors, ces quelques vers libres, je l’ai ai composés, un peu pour vous beaucoup pour moi. Une sorte de pense-bête !
PS : la femme est un Homme comme vous et moi ! Et réciproquement ! Sauf que je la sens moins « spressée » !
Merci Bernard, pour ce très joli cadeau, pour moi et pour mes lecteurs!:)
La femme » spressée » existe, mais pas forcément pour les mêmes raisons: elle veut être partout à la fois, et tout réussir en même temps…et évidemment, ce n’est pas possible, mais elle ne le sait pas, et ne veut renoncer à rien!
C’est pourtant en acceptant de renoncer à quelquechose qu’elle peut enfin s’épanouir…et sur tous les plans!
J’en suis témoin, et j’espère que mon expérience servira à d’autres… 🙂